Et si je vous emmenais aujourd’hui dans les coulisses de la fabrication du nougat blanc de Provence, ça vous dit ?
C’est le nougat qui se mange en été, contrairement au noir qui est plus vendu en hiver (ce n’est qu’une question de blanc d’œuf dans la recette qui fait sa saisonnalité, allez savoir?)
Bref, ce n’est pas le sujet.
Ce qui va nous intéresser, c’est de savoir finalement ce qui fait un bon nougat.
Sans surprises, il faut de bonnes matières premières : amandes et miel de Provence (option miel de lavande 🤤), du sucre, du blanc d’œuf et du pain azyme, c’est tout (mais c’est déjà trop pour le NutriScore)
Les amandes sont torréfiées dans un premier temps. Cette opération va permettre de déshydrater l’amande afin de la rendre plus cassante, pour ne pas y laisser une dent.
Puis elles subissent une étape de dépelliculage, qui a un but purement esthétique.
Personne ne veut que son nougat blanc soit marron à cause des cendres.
Pendant ce temps, le miel et le sucre sont chauffés et mélangés dans une cuve, jusqu’à obtenir un aspect meringué.
On y ajoute les blancs en neige puis du sucre en fusion pour venir figer le produit.
Enfin, on y ajoute les amandes progressivement.
Rien de bien compliquer à priori dans la recette. Mais le plus dur est réalisé par les 4 employés, qui s’occuperont de couler, façonner et coffrer les pans de nougat, pouvant peser jusqu’à 40 kg!
Il faut au minimum 24h de temps de repos avant de passer à la découpe et à l’emballage (mais on peut goûter bien avant 🤫)
Les machines ne sont pas dernier cris, le savoir faire est donc au cœur de la réalisation des produits !
N’hésitez donc pas à soutenir les artisans et petites industries qui ont en général leur propre part dans les rayons, maintenons le savoir-faire et le terroir !