[ ACTU AGRO ] 🌾 Il est au centre des préoccupations en ce moment et pourtant, 1500 tonnes de blé ont été déversése le week-end dernier sur une voie ferrée. ❌ La Répression des fraudes demande à Lactalis de mettre fin à la mention « fabriqué en Normandie » qui usurpe l’AOP camembert de Normandie. ----- Cette semaine je vous propose dans ce post quelques articles qui m'ont paru intéressants la semaine dernière 🌾 N'hésitez pas à visiter les liens pour continuer votre lecture, ils sont en fin de post👇🏻 🧀Camembert #AOP : vers une bataille judiciaire À côté des vaches normandes, dans le hall 1 du Salon de l’agriculture, des amateurs de fromages font la queue pour acheter du camembert, du pont-l’évêque, du livarot ou du neufchâtel. « J’achète toujours du camembert au lait cru de Normandie, jamais du « fabriqué en Normandie » qui est pasteurisé », explique un client venu d’Alsace. Le choix du fin gourmet se porte sur un produit « Jort ». Une des marques du groupe Lactalis, poids lourds de l’appellation camembert de Normandie. Mais à travers la mention « fabriqué en Normandie », le géant laitier en est aussi l’un des principaux… concurrents. Comme Savencia. Cet étiquetage équivaut à une contrefaçon, selon la Répression des fraudes qui, dans un avis aux opérateurs, du 9 juillet 2020, leur enjoignait déjà de se mettre en conformité à compter du 1er janvier 2021. Une décision confirmée, en référé, le 24 décembre 2020, devant le Conseil d’État. L’AOP camembert de Normandie est protégée par l’article 13 du règlement UE n° 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil du 21 novembre 2012. Un jugement sur le fond du Conseil d’État doit encore intervenir mais sans indication de délai. 🚂 #Bretagne : des activistes déversent 1500 tonnes de #blé sur une voie ferrée, pensant qu'il s'agissait de soja Un train transportant des céréales destinées à la fabrication d'aliments pour bétail a été immobilisé samedi matin près de Pontivy par une cinquantaine de manifestants et une partie de son chargement déversé sur les voies, a constaté un photographe de l'AFP. Selon Ouest-France , pas moins de 1500 tonnes de blé sont tombées du train. Le préjudice s'élèverait à deux millions d'euros, selon le Télégramme qui cite une source proche de l'enquête. «Le système d'élevage hors-sol va droit dans le mur, nous devons mettre l'agro-industrie à terre», ont affirmé dans un communiqué les manifestants, réunis à l'appel du Collectif «Bretagne contre les fermes usines». Et vous, qu'est-ce qui vous a marqué cette semaine? 🧐 Liens: ☞ 🌾 https://bit.ly/3KTQJnS ☞ 🚂 https://bit.ly/3CUde9A